Une randonnee equestre de 2 jours, encore une de mes grandes idees.
Uden appelle un horsemen qu’il connait, lui demande de nous arranger 2 chevaux pour le lendemain pour la somme tres raisonnable de 4 euros par jour et par cheval.
Rendez-vous est donne au confluent des rivieres Indus et Zanskar, dont vous pouvez voir la demarquation sur la photo: l’Indus plus fonce est en bas, tandis que la Zanskar arrive du haut.
Les chevaux sont petits mais nerveux car ils ont l’habitude de porter des chargements mais pas beaucoup d’etre montes, l’equipement pas serieux: meme pas de mors dans la bouche de nos chevaux, autrement dit, en cas de probleme impossible de forcer son cheval a s'arreter, et a 10h du matin le horsemen est deja bourre.Uden appelle un horsemen qu’il connait, lui demande de nous arranger 2 chevaux pour le lendemain pour la somme tres raisonnable de 4 euros par jour et par cheval.
Rendez-vous est donne au confluent des rivieres Indus et Zanskar, dont vous pouvez voir la demarquation sur la photo: l’Indus plus fonce est en bas, tandis que la Zanskar arrive du haut.
Nous partons neanmoins dans la joie et la bonne humeur. Apres beaucoup de passages que Uden, sans grande experience equestre, a qualifie d’ “acrobatiques”
nous atteignons, après 5 heures de monte, le hameau d’Hemis Sukpachen Debut septembre au Ladakh, c’est la saison des moissons, tous les villageaois s’affairent aux champs pour recolter l’orge qui leur servira a se nourrir tout l’hiver.
Nous passons la nuit dans une maison traditionnelle ladakhi et voila a quoi ca ressemble:
Au Ladakh, la cuisine est la piece centrale. On y cuisine, on y recoit les gens car il y fait toujours chaud, on y expose les ustensiles offerts lors du mariage, le poele geant borde de dorures, et la fameuse Perak, coiffe en forme de cobra sertie de turquoises qui se transmet de mere en fille depuis des generations.
2eme jour de randonnee: j’insiste toujours pour que Uden echange son cheval avec moi -vous allez comprendre pourquoi- mails il refuse toujours.
Je repars donc sur mon gentil cheval.
La matinee s’ecoule, geniale, 2 vallees traversees par des cols a presque 4000 m d’altitude, paysages grandioses, je suis au paradis.
Quand soudain un helicoptere passe au-dessus de nos tetes, et la patatra, le cheval tare de Uden s’emballe (je l’avais prevenu que cette bête etait dangereuse).
Il hurle, me double, se cramponne, mais ca ne suffit pas, il tombe sur les pierres.
Il finira avec de belles egratignures, un poignet bleu et enfle et surtout une grosse frayeur.
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