J'arrive toujours un jour avant histoire d'etre fraiche et prete au poil pres (comme dirait Aline) pour le retrouver, donc depart programme pour le Ladakh le 6 aout.
Arrivee a l'aeroport domestique de Delhi, attente interminable et finalement annonce des innondations, aeroport endommage et couvert de boue, aucun vol ne partira.
Apres des heures de tergiversations avec Air India, mes amis d'un jour et moi obtenons finalement notre precieux sesame pour etre reloges dans une chambre d'hotel a 100 euros la nuit.
7 aout, re-depart pour Leh.
Arrivee a l'aeroport, je ne retrouve des visages connus la veille qu'Aurelien, tous les autres ayant annule apres avoir vu les images catastrophes a la tele de l'hotel.
Je suis plus motivee que jamais a partir, n'ayant jamais rate un seul rendez-vous avec Uden en presque 7 ans, je ne compte pas laisser une catastrophe naturelle me barrer le chemin.
Apres pas mal de suspense, bon espoir, le vol non affiche sur l'ecran decolle enfin.
Arrives au-dessus de Leh, le pilote nous informe que le temps de nous permet pas d'atterir, mais que restant 50 minutes de carburant nous allons tournicoter au dessus de la capitale ladakhi en esperant que le temps se degage.
Pour tuer le temps de ce vol de bisounours a travers les nuages, Aurelien, prof de physique et passionne d'astronomie tente d'expliquer a la blonde que je suis le phenomene du halo arc-en-ciel que nous apercevons par le hublot.
Pour etre en parfaite harmonie je chantonne la chanson "Halo" de Beyonce et nous rigolons bien en degustant notre 2eme plateau petit dejeuner jusqu'a ce que le pilote nous annonce que le retour a Delhi est inevitable.
Atterrissage a Delhi apres 3 heures de vol, puis soudain, la navette censee nous ramener dans l'enceinte de l'aeroport nous arrete en plein milieu du tarmac et on nous fait monter dans un autre avion en (re) partance pour Leh.
L'avion est quasiment vide, le total des passagers kamikazes incluant Aurelien et moi est de 14.
Cette fois-ci sera la bonne, nous atterrissons sous un beau soleil en meme temps que l'avion des militaires indiens envoyes en renfort sur place.
Retrouvailles tardives avec Uden apres 7 heures de poireautage, les lignes telephoniques sont coupees, ils ne sait donc pas que je suis arrivee.
Le lendemain visite du "Ground Zero" ladakhi, et si ca me fait quand meme drole car je passe tous mes etes ici depuis 2004, ce que je vois n'est pas conforme a ce qui a ete declare dans les medias francais, Leh n'est pas une ville detruite, seuls quelques batiments du bas de la ville ont ete touche.
L'etendue des degats est telle que meme les moines (en rouge) se mettent au travail, initiative que je salue au passage car plus utile que la priere en ces temps cataclysmiques.
Je suis soulagee d'une chose neanmoins, outre le fait d'etre enfin arrivee, le palais de l'ancien royaume du Ladakh, mon endroit prefere est toujours intact, enchasse au sommet de son rocher.
Je vois que ma femme a fait des progrès avec photoshop comme UDEN ne peut pas être aussi souriant .... Contrairement à celui d'Aurélien :-)
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