5 août 2010

Delhicieux

Que ces 4 jours dans la capitale indienne sont passes vite !

Bon il faut dire que j'ai eu largement de quoi m'occuper car j'ai retrouve une vie sociale.

Ma vie sociale ici commence toujours avec Nikita et Sumit, qui m'hebergent a chacun de mes sejours depuis plus de 2 ans, chez eux, dans le quartier residentiel de Saket, dans le sud de Delhi.

Pour ceux qui se demandent a quoi ressemble cette fameuse classe moyenne indienne emergente dont tout le mode parle, et bien la voila (ici faisant un break sur leur jolie terrasse apres leur journee de boulot) :

Nikita, dite Niki, a ete mastagiaire au tunnel en 2003.

Elle a etudie a Sup de Co Marseille, Oxford et Toronto, et apres avoir travaille un temps dans diverses entreprises elle vient d'entrer chez KPMG.
Nikita ne sort son sari que pour les grandes occasions, parle tres bien francais, conduit dans la jungle de Delhi, est mariee a Sumit depuis presque 3 ans et attend son premier enfant.
C'est une fille tres calme, tres douce et tres attentionnee avec qui on ne peut que s'entendre.

Sumit lui c'est un peu ma reference en matiere d'Inde.

Quand j'ai une question a poser sur la culture, l'histoire, la politique, la cuisine, ou l'economie indienne c'est a lui que je m'adresse car il connait tres bien son pays.
Il travaille dans une entreprise specialisee dans les etudes de marche, qui officie le plus souvent pour les constructeurs automobiles.
Sumit a fait ses armes a Singapour avant de s'en prendre au marche indien, cuisine tres bien (pour avoir teste son poulet a l'orange) et adore le bon vin.

Ils ont un appart tres chouette, moderne mais pas tape a l'oeil, a leur image.

J'adore leur terrasse et y passe le plus clair de mon temps, elle est calme, verdoyante et m'a surtout permis de decouvrir que les paons: ca vole !
(Ne vous marrez pas, je suis sure que la plupart d'entre vous ne le savaient pas).

Chaque jour je les vois voler de toits en toits et il arrive meme qu'ils viennent sur la terrasse.

Une fois n'est pas coutume, Aurelie et moi avons troque notre traditionnel debrieffing ladakhi que nous tenons chaque ete depuis 2007 au Penguin Restaurant de Leh contre 2 apres-midi a Delhi.
Aurelie petite brindille rencontree par hasard dans une jeep qui nous ramenait du Cachemire me donne toujours l'agreable impression de se balader dans la vie.

Elle fait les choses a son rythme toujours en douceur, mais sans jamais se laisser imposer quoique ce soit.

C'est peut-etre pourquoi nous avons atteries hier au Zen Restaurant sur Connaught Place pour un delicieux dejeuner chinois.

Comme toujours j'ai fini la journee au Saket Mall.

Les "malls", entendez par la galeries marchandes a l'americaine font fureur en Inde: ils abritent des magasins, des restos tendances, quelquefois meme des expos, ce sont les nouveaux endroits branchouilles, "the place to be" et celui-ci est enorme.

Comme vous le voyez sur la facade, Zara vient d'y ouvrir ses portes alors que d'autres marques comme Mango, Esprit, Tommy Hilfiger, Pylones et j'en passe y sont depuis un moment.

Par contre il ne faut pas rever, les prix sont les memes qu'en France, quelquefois meme plus eleves.


Au programme aujourd'hui, visite a mes amis veterianires les Drs Choudhary, ou l'histoire d'un mariage arrange reussi.

Ce sont eux qui ont gracieusement accepte de me former pendant 2 semaines aux soins veterinaires de base en novembre, et qui m'ont entre autres appris a vacciner et faire une prise de sang a un chien dans leur petite clinique qui tourne tres bien.


Un de leurs chiens, Princess, dont le "leger" surpoids me fait toujours marrer.


Nous sommes alles dans un super resto punjabi "Punjab Nature" dans le quartier chic de Vasant Vihar ou la bouffe est extraordinaire et ou ici, vu les portions, quand y'en a pour 1 y'en a pour 3.
Alors en voyant la taille de ce "Chocolate Fudge" on a decide de s'y mettre a 3.

En sortant du resto je suis tombee sur un salon de beaute et me suis dit que c'etait l'occasion ou jamais de tester la fameuse technique indienne d'epilation des sourcils avec un fil.

J'ai donc teste pour vous dans ce salon haut de gamme ou la prestation m'a coute 80 centimes d'euros pour 10 minutes de supplice, le resultat est reussi, mais on m'aurait fait peter des cordes de violoncelles sur la figure ca m'aurait fait le meme effet.


Mais l'Inde vous rappelle toujours a sa realite, une realite miserable mais souvent decalee.

En sortant du salon, j'ai croise ce cordonnier de rue, qui avait retire sa jambe de bois pour etre plus a l'aise, comme quoi en Inde, les coordonniers ne sont pas toujours les plus mal chausses !


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